Les règles d'interdiction servent à filtrer les coups générés. Les règles de générations produisent un ensemble de coups candidats à la génération. Les règles d'interdiction permettent d'éliminer certains de ces coups. Elles correspondent par exemple à des maximes ([Grice, 1975])3.4.
Exemple :
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(sincérité) |
Beun regroupe ces deux types de règles (génération et interdiction). Cela n'est pas limitatif, mais il semble qu'énoncées ainsi, les règles sont plus simples, et on retrouve un comportement assez naturel, en effet, dans certains cas, une proposition peut avoir à la fois des raisons d'être énoncée et des raisons de ne pas l'être, il y a des règles de nature générative (donner la réponse à une question) et d'autres de nature prohibitive (ne pas se répéter, ne pas dire ce que l'on croit faux). Cette distinction permettra aussi de traiter le problème du clash3.5 et du flout3.6, en séparant les causes qui provoquent la génération de celles qui provoquent l'interdiction de certains coups. Si la << force de génération >> est supérieure à celle d'interdiction, l'agent va jouer un coup. Cette situation peut correspondre à un clash (impossibilité de satisfaire à la fois les règles de génération et les règles d'interdiction correspondantes) ou à un flout (une règle de génération a une force supérieure aux autres, même en étant incompatible avec les règles d'interdiction correspondantes).